J’ai une barre de POLE DANCE dans mon salon
Chez nous, il n’y a pas de boîte aux lettres.
Ce sont les voisins qui réceptionnent nos colis et les gardent précieusement en attendant de nous les donner… je ne vous dis pas la tête qu’ils ont fait quand une palette de plus de 100 kg est arrivée.
C’était ma barre de pole dance, tout simplement, livrée à domicile !
A ce moment-là, je n'étais pas à la maison mais en weekend en amoureux à Sceaux. Donc impossible de récupérer le colis et de le monter au dernier étage. Jusqu’à ce que mon conjoint rentre - sans moi. J’ai pour ma part filé à Saint-Malo, pour 5 jours de vacances supplémentaires - pensez galettes soubises, crêpes citron, soirée en boîte, thalasso et balades sur le sillon en bord de mer.
J’ai laissé mon conjoint monter la barre de pole en mon absence et la placer au seul endroit possible, c’est-à-dire au milieu du salon !
Quand je suis revenue de Saint-Malo, j’ai “découvert” (“fait semblant de découvrir” est plus exact) que ma barre prend énormément de place… Pas étonnant : quand on achète une barre de pole, il y a 2 modèles qui existent : les barres classiques qu’on fixe au sol puis au plafond (option la plus pratique) et les barres avec un socle, autoportantes et donc déplaçables… mais qui prennent beaucoup, beaucoup de place.
J’ai été obligée de prendre l’option 2 parce que j’ai un faux plafond, et un faux plafond relativement bas (d’après mes mesures inexactes, 2,6 m). Ma barre ressemble donc à un pied de parasol, avec une base qui pèse 100 kg et qui ne bouge pas quand je m’y accroche.
Le gros avantage d’une barre autoportante est qu’on peut régler la hauteur.
Le kit fournit une extension longue, ce qui permet d’avoir un podium haut de 3 m au total… génial, mais inutilisable chez moi avec un plafond trop bas. Donc j’ai pris en plus une “extension” de 50 cm. Le podium et la barre mesurent au total 2 m, mais d’après ce que j’ai vu, c’est trop court. Je mesure 160 cm… alors en levant le bras, je dépasse le sommet de la barre. C’est moins drôle. Donc je vais corriger le tir et acheter une extension légèrement plus longue pour atteindre le plafond (et m’amuser à “voler”).
Pourquoi ne pas prendre des cours de pole dance à la place ?
C’est la question que tout le monde me pose.
Sauf que quand on me connait, on sait que j’ai tendance à sauter des étapes quand je d’avance connais le résultat final.
Plutôt que de prendre des cours de yoga kundalini pendant 10 ans alors que je sais qu’à terme, je me formerai, je saute le pas au bout de 3 ans et me forme.
Et bien c’est exactement la même chose pour le pole dance.
Photographie : Gregoire Bertaud, via Unsplash
J’ai fait mes calculs
Là où je vis, dans le 77, un cours de pole coûte 17 €.
Or en un an, pour pratiquer régulièrement, je dois en moyenne suivre 40 ou 80 cours (voire 120). Je précise que dans ce genre de discipline, les abonnements à l’année n’existent pas. Tous les cours sont à l’unité ou en package de 5 ou 10.
Un an de pole dance (1 cours par semaine, 40 cours par an) : 40 x 17 = 680 €.
Un an de pole dance (2 cours par semaine, 80 cours par an) : 40 x 17 x 2 = 1360 €
Un an de pole dance (3 cours par semaine, 120 cours par an) : je préfère ne pas calculer
Le plus logique, dans cette optique, est d’acheter directement la barre.
Ce qui m’a convaincue, aussi, a été mon expérience du cours de pole que j’ai pris.
Si vous avez déjà pris des cours de tennis, vous savez ce dont je parle.
Sur une heure de cours de pole, on commence par 20 ou 30 min d’échauffements.
Les échauffements se font au sol, sur tapis et ressemblent à du pilates et du yoga. Pas besoin de barre.
Ensuite, on pratique sur la barre… sauf qu’on partage une barre à deux. (Ca a été une grosse déception de découvrir ce point)
Donc dans les 30 min de cours qu’il reste, je n’ai que 10 ou 15 min pour pratiquer réellement… Et ça, ça n’en vaut pas la peine.
Venir à un cours d’une heure pour 10 min à la barre… aucun intérêt.
En cours de tennis, le phénomène est souvent identique : partager un terrain pour 5 personnes. Ces fonctionnements empêchent de progresser pour de vrai. Donc je suis directement passée au niveau supérieur : acheter une barre pour chez moi, prendre des cours en présentiel de temps en temps comme “piqûres de rappel”, et pratiquer les bases avec Youtube.
L’avantage de prendre un premier cours en présentiel est de se rendre compte des sensations et de son niveau de transpiration.
Je transpire énormément des mains, au point de ne pas réussir à agripper la barre. Même avec du talc, je glisse. Donc quand j’ai acheté ma barre, j’ai choisi un revêtement Chrome, ultra adhérent (adhérence niveau 9/10 !) et une lotion antidérapante.
J’ai donc sauté le pas. Ma barre trône fièrement dans le salon et je suis prête à progresser pour de vrai.
Et je pars de tellement loin, sur tous les plans, que c’est une magnifique aventure. Je ne suis pas souple et je ne sais pas faire le grand écart et je n’ai pris qu’un seul cours de pole dans ma vie. Mais comme avec le human design, le yoga kundalini, l’écriture des livres, j’ai su que je devais me lancer dès que j’ai franchi la porte du cours de pole. Si vous connaissez le human design et que vous suivez votre autorité, vous savez de quoi je parle.
Ce sentiment de paix, de “je suis parfaitement à ma place” qui vous envahit quand vous faites ce qui vous correspond… tellement magique. Évident.
Un coup de foudre.
Quand j’ai un coup de foudre, je sais que j’ai un rêve à réaliser
C’est simplement une question de confiance, de clarté, de stratégie et de lâcher prise : quels sont vos rêves ?
Que voulez-vous changer dans votre vie ?
Qu’est-ce qui vous manque pour réaliser ce rêve ?
Avec les années, j’ai réalisé un grand nombre de mes rêves (de nouveaux apparaissent tous les jours) parce que j’ai mis en place des stratégies spécifiques et parce que, d’abord, j’ai reconnu mes rêves comme tels sans me fermer la porte, sans dire que c’est impossible avant même d’essayer (la plupart des gens abandonnent avant même d’avoir essayé !).
La première étape pour réaliser tous vos rêves
Si j’essayais de prendre chaque passion pour métier, je ne m’en sortirais pas. (Manifesting Generators, vous comprenez).
En faisant bien la distinction entre la nature des domaines (hobby vs activité pro) et l’énergie que je veux y mettre (la régularité, la fréquence, les moyens financiers, etc), tout s’éclaircit.
Et c’est la première étape. Vous ne pouvez pas réaliser vos rêves si vous ne savez pas ce que vous voulez et à quelle “catégorie (“hobby” ou autre), ils appartiennent.
Je suis persuadée qu’essayer de réaliser nos rêves fait que notre vie a de la valeur.
Un sens. C’est la seule manière de vivre une vie à la hauteur de nos moyens.
La seule manière d’éviter de se sentir “bizarre” ou “triste” le soir, la nuit, quand on est au lit et qu’on réfléchit trop.
La seule façon de ne pas perdre son temps, son énergie, sa vie, ce qu’il se passe pour trop de personnes aujourd’hui. J’ai découvert cette description de Mihaly Csikszentmihalyi qui présente à merveille ce “vide” qu’on ressent quand on ne vit pas “pour quelque chose” :
“Notre routine habituelle n'a pas grande valeur en elle-même; nous faisons un certain nombre de choses parce que nous devons le faire ou parce que nous espérons en tirer profit pour plus tard. Ainsi bien des gens trouvent que le temps consacré au travail et complètement perdu ; ils sentent aliénés. L'énergie psychique investie dans le travail ne leur apporte rien, ne renforce pas leur soi. Pour d'autres, ce sont les temps libres qui sont perdus ; ils se reposent du travail mais ils se contentent d'être passifs (télévision); ils n'utilisent aucune aptitude et n'explorent aucune nouvelle possibilité. La vie devient donc une séquence d'expériences ennuyeuses sur lesquelles ils n'exercent aucun contrôle.”
La seule manière d’être heureux de nous lever le matin et d’être en vie (certains soirs, je n’arrive pas à dormir tellement j’ai hâte d’être le lendemain) est de savoir qu’on va utiliser nos capacités, nos forces dans la journée pour quelque chose qui nous plaît (la plupart du temps), nous inspire et qu’on va se “perdre” dans ces activités.
Oui vous savez, quand on perd la notion du temps… le temps s’arrête, ou ralentit et en même temps, passe plus vite. C’est magique, et c’est justement le signe qu’on utilise le meilleur de nos capacités.
Une fois, ça m’est arrivé de manière spectaculaire : j’ai donné une session privée de human design à une cliente et on s’est tellement bien entendu que la session a duré de 10 h du matin à 16 h. On en a oublié de manger.
Je ne veux pas vivre avec des regrets. Et vous ?
Je suis incapable de vous dire pourquoi, mais je sais depuis toujours que je ne veux pas vivre avec des regrets. Que la vie est trop courte pour vivre à moitié.
La vie est trop belle pour passer à côté de ses rêves.
Quand j’étais à Saint-Malo, on a retrouvé le cousin de ma mère, Marc.
Il travaille dans le domaine de l’eau (je ne connais pas la nature exacte de son poste) et à table, le dernier soir (c'était soirée fruits de mer - pas pour moi, merci !), il a dit à haute voix “Je voulais faire architecture”.
On parlait de parcours scolaire avec sa fille et ma cousine qui sont respectivement en seconde et terminale et qui ne savent pas vraiment quoi faire “plus tard”. Elles ont une vague idée des domaines et des matières qui leur plaisent, mais aucune idée concrète, ni aucune idée de la réalité des métiers dans ces domaines. “Communication” “Architecture d’intérieur” “Commerce”... C’est flou, et c’est justement ça, le soucis.
Mais elles ont déjà une idée, une tendance, ce qui est un bon départ. Leur champ des possibles est ouvert…
Mais ce n’est pas le cas de Marc.
“Je voulais faire architecture”.
Je suis sûre que vous entendez les regrets dans sa voix. Et peut-être que comme moi, quand vous entendez une phrase pareille, vous vous sentez triste pour la personne qui la prononce.
Rien ne me fait plus mal au cœur que d’entendre des gens dire “j’aurais aimé —” ou “je voulais —” en sachant que quand ils le disent, ils pensent que ce rêve ne peut pas se réaliser.
Il y a 3 ans, une professeure d’allemand m’a confié qu’elle “aurait aimé écrire un roman policier”.
Rien que d’y penser, j’ai envie de lui crier que c’est possible, que rien n’est joué tant qu’elle est en vie. J’en suis la preuve. Je n’aurais jamais imaginé être publiée à 18 ans, avec aucune expérience préalable dans le domaine, aucun bagage littéraire (j’ai fait S et ES), aucun contact dans le monde de l’édition.
J’avais seulement mon rêve, mon cerveau, mes mains, un ordinateur, un traitement de textes, des personnes qui m’ont encouragée au bon moment et poussée à donner le meilleur de moi-même pour dépasser mes limites et mes doutes (un athlète Ironman notamment… si quelqu’un s’y connaît en dépassement des limites, c’est lui !).
Et Marc, Marc a des regrets. Certes, il fait un métier qu’il aime et qui lui permet de vivre confortablement en achetant des maisons secondaires qu’il refait et décore (comme par hasard !) mais son métier ne lui plaît pas autant que l'architecture. Sa vocation était d’être architecte. Elle l’est toujours d’ailleurs.
C’est toujours possible, d’une manière ou d’une autre.
Mais pour ça, il faut diriger notre attention dans la bonne direction.
Vie misérable ou vie merveilleuse ?
Tous les matins, je me pose une question clé qui m’aide à définir le “thème” de ma journée et son élément principal :
Quelle est la chose la plus importante de la journée ?
Cette question permet de profiter au maximum de chaque journée, peu importe ce qu’il se passe.
Quelques exemples :
Avant hier, ma chose la plus importante était la thalasso avec ma mère et ma cousine
Hier, ma chose la plus importante était de retrouver mon conjoint après une semaine de vacances
Aujourd’hui, ma chose la plus importante est les 2 sessions de coaching que je donne cette après-midi
Demain… pas encore décidé.
Le secret est simplement de focaliser votre attention sur des choses qui rendent votre vie merveilleuse.
C’est une question de point de vue :
Soit on se concentre sur les embouteillages, soit on se concentre sur l’occasion d’écouter un podcast dans la voiture
Soit on se concentre sur le collègue infernal qui nous fait des remarque, soit on se concentre sur le collègue hyper sympa avec lequel on rigole bien (ou le déjeuner thai qu’on a commandé pour ce midi)
Soit on se concentre sur le ménage qu’il reste à faire, soit on se concentre sur l’occasion d’écouter de la musique pendant qu’on fait la vaisselle
Soit on se concentre sur le grand écart qu’on ne sait pas faire et la masse de travail à fournir pour y arriver, tous les jours, soit on se concentre sur les progrès qu’on fait et qui finiront forcément par se voir
Soit on se concentre sur le sport qu’on n’a pas envie de faire, soit on se concentre sur les endorphines qu’on va avoir pendant l’entraînement
Soit on se concentre sur les regrets, soit on se concentre sur les manières de changer la situation
Pour citer Mihaly Csikszentmihalyi :
“Chaque individu dispose d'une attention limitée qu'il peut orienter intentionnellement comme un rayon d'énergie [...] ou qu'il peut disperser dans des activités décousues et aléatoires. En fait, la vie d'un individu ressemble à la façon dont il utilise son attention. A la même soirée, l'extraverti recherche les interactions avec les gens, l'homme d'affaire se propose de préparer le terrain en vue de contrats importants tandis que le paranoïaque est à l'affût du moindre signe de danger. L'attention peut être investie d'innombrables façons qui rendront la vie merveilleuse ou misérable.”
Mon premier entraînement de pole dance à la maison
Mes 2 défis du moments :
Le pole dance
Et le grand écart
J’ai commencé mes premiers entraînements hier.
Visiblement, je vais devoir investir dans une crème à l’arnica parce que mes jambes et mes pieds se couvrent déjà de bleus.
Au départ, je pensais que ce n’était pas normal, mais il paraît que ça l’est. Reste à persévérer.
J’ai d’ailleurs découvert que malgré mes 16 années de fitness - dont abdos - je n’ai pas d’abdos.
Enfin, pas assez d’abdos pour réussir à faire du pole correctement… D’habitude, quand vous faites des entraînements pour les abdos, vous comptez les séquences en secondes (40 secondes de mountain climbers, 1 min de planche, etv) ou en nombre de répétitions (25 russian twist, etc). Et bien là, je ne compte même plus comme ça : les abdos de pole (qu’on travaille à la barre) se comptent en série de 3.
Pas 10, 20 ou 30… 3 !
Je pars de loin puisque je n’ai jamais fait de gym et quasiment pas de danse dans le passé, mais ça n’a aucune importance.
J’ai un boulevard devant moi pour progresser.
Je disais hier à ma mère, par message “c’est super enthousiasmant ! Je pars de tellement loin que je peux aller super loin !”
Et vous ?
Quels “ratés” êtes-vous prêt(e) à dépasser pour faire ce que vous aimez ?
Quels bleus êtes-vous prêt(e) à avoir pour progresser ?
Quelles chutes êtes-vous prêt(e) à essuyer pour réaliser vos rêves ?
La plus importante de toutes : Etes-vous prêt à être un(e) débutant(e) ? A être nul(le), mauvais(e), mais enthousiaste et régulier(e) ?
Quand nous pouvons répondre à ces questions, nous savons que nous sommes sur la bonne voie. Celle de nos rêves qui sont déjà en train de se réaliser parce qu’on y pense.
Et si vous jugez que cette phrase “nos rêves qui sont déjà en train de se réaliser parce qu’on y pense” est purement philosophique ou inspirante, désolée de vous contredire : cette phrase est vraie parce qu’elle s’explique scientifiquement.